Ormos Korfou, le port de la baie de Korfos est est le premier contact que vous aurez avec l'île de Thirasia ...et peut-être le seul si, comme moi, vous faites partie de ces touristes qui ont choisi d'aborder cette île à l'heure du déjeuner. Le littoral comporte une demi-vingtaine (en fait, dix) restaurants ...à touristes.
Si vous tenez à y échapper, libre à vous de prendre l'escalier qui vous amènera, deux cent mètres plus haut, au village de Manolas. Là, vous aurez le choix entre la seule auberge du village qui surplombe la falaise.
Vous dire si on y mange bien ? Personne n'a jamais eu le temps de faire l'aller-retour et d'y déjeuner avant que le bateau n'appareille pour son retour vers Santorin.
Séjourner sur Thirasia peut être un bon plan pour s'extraire momentanément de la foule cosmopolite et hyperactive de Santorin. L'île compte trois hameaux: Manolas, Agia Irini et Potamos dans lesquels se répartissent les 300 habitants qui vivent de viticulture, d'agriculture et d'élevage. Si le territoire ne compte que deux hôtels répertoriés sur booking.com, il est parsemé d'une vingtaine de monastères et d'églises que l'on rejoint à pied ou à dos d'âne, le moyen de transport local parfaite-ment adapté au réseau routier.
Θηρασιά
36°26'18" N
25°21'00" E
Bien que touristiques, les restaurants du petit port d'Ormos Korfou présentent le double avantage d'éviter la montée à Manolas et de proposer des plats, sinon gastronomiques, du moins typiques et sustentatoires.
La plupart de ces établissements pro-posent, outre une vue unique sur la caldeira, une belle brochette de spécia-lités locales: des poissons grillés, du poulpe séché au vents de la mer, de la seiche à la sauce tomate, des boulettes de morue, des calmars farcis, des terrines de légumes, des favas, excellentes purées de fèves, du tzatziki, de la moussaka aux aubergines de thirasia, des salades grecques...,
